Historique

1910

L’origine du scoutisme au Canada semble remonter à l’été 1910 où des éclaireurs francophones auraient accueilli à Québec le fondateur du mouvement, Baden Powell.

1940

Notre groupe quant à lui fut fondé en 1940, faisant de lui un des premiers groupes scouts francophones au Canada (le premier ayant été fondé en 1927), alors que Sainte-Rose fait partie de la première génération de villages à se développer sur le territoire de Laval. À cette époque, Sainte-Rose est un lieu prisé par les vacanciers, lequel comptait notamment le « Sainte-Rose Boating Club » créé en 1889.

C’est sur la rue Filion au domicile de M. Gérard Ouimet, premier chef scout de Sainte-Rose que se réunissait en 1939 les premiers éclaireurs de la 64e Sainte-Rose… Une poignée de garçons et quelques adultes déterminés, qui allaient ensemble,  le 23 septembre 1940, mettre sur pied un groupe scout ayant, encore aujourd’hui, le vent dans les voiles.

Le groupe connut un succès immédiat et bientôt la troupe comptaient 25 éclaireurs… L’unité pris pour nom «Les Patriotes» en souvenir des Patriotes de Sainte-Rose.  Le chef Gérard Ouimet pouvait à l’époque compter sur l’aide de son assistant, monsieur Jacques Labadie , et sur André Maillé, aumônier de la troupe. 

Les trois premiers camps d’été étaient plutôt urbains ; ils se sont faits à Laval Ouest, là où l’on retrouvait les plus belles plages donnant sur la rivière des Mille- Îles. Il y avait aussi le Cap Saint-Jacques (Plage Montréalaise bordée par la rivière des Prairies) qui était un endroit prisé.  Puis ce fût la plage d’Oka et la plage du lac des Deux-Montagnes. Vers 1950, on allait plus loin car la route 11 (actuellement la 117) permettait de se rendre facilement dans les Laurentides. La troupe de Sainte-Rose alla ainsi camper dans des sites de plus en plus sauvages et rustiques situés en bordure de lacs des régions des Mont-Rolland, Sainte-Adèle, val Morin, etc.   

1969

La meute a été fondée le 29 janvier 1969 par M. Gérald Robillard pour des garçons de 9-11 ans qui voulaient faire comme les éclaireurs et vivre des expériences inoubliables. 

1978

En septembre 1978, Guy Bossé fonda l’unité pour les 16-17 ans. Il y a eu les Kamsoks qui veulent dire «au-delà des rochers» pour les filles et les Pionniers pour les garçons. Après quelques années les unités s’unissent pour former l’unité mixte les Kampis. Le nom de l’unité changera pour Pionniers lors des changements d’association des scouts et guides. 

1980

C’est le 12 septembre 1980 avec l’aide de Mme Lucie Cloutier qu’apparût une unité Jeannette appelée Ronde des écureuils pour répondre au besoin des filles de 9-11 ans. 

1981

C’est le 1 octobre 1981 que Nicole Bourdeau fonda les guides, une première compagnie que pour les adolescentes. Elles étaient prêtes à relever des défis, et vivre des camps comme les garçons. Que de plaisir!    

1989

En 1989, on fusionna la compagnie et la troupe pour fonder les Novas, une des premières unités à tenter d’appliquer la mixité dans le contexte du scoutisme et du guidisme. Les Patriotes ont même servi de groupe expérimental pour le développement de la méthodologie, maintenant offerte à tous les groupes mixtes de cet âge à travers le Québec. Après quelques temps, on décida de garder le nom d’Éclaireurs pour l’unité mixte de la 64 Ste-Rose. Les Patriotes s’activaient à développer leur sens de l’initiative et du leadership au sein des Patrouilles. Des idées plein la tête, de l’énergie plein les bras, et des tas de souvenirs.   

1991

Le 10 oct 1991 pour satisfaire la demande de filles, il y a création d’une meute mixte par M. Robert Audet; elle sera dissoute le 12 décembre 1996. Il reste toujours une meute de garçons qui ne cesse de vivre des aventures extraordinaires.

1996

En 1996 les Jeannettes deviennent des Exploratrices, le réseau des écureuils. Magicien d’Oz ou cyberespace, les filles continuent d’y vivre des expériences inoubliables et créent des liens durables.

2013

C’est en 2013 que nous avons regroupé les Éclaireurs et les Pionniers afin de créer l’unité des Aventuriers. Nouvelle pédagogie qui favorise la vie en patrouille de façon autonome, choisir des projets et les réaliser. Nous avons été surpris du développement de la complicité entre les plus vieux et les plus jeunes. Chacun y trouve sa place et suit son propre cheminement.